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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 22:49

Youssef El Bouhairi a participé aux travaux de la 27ème session de l’Examen périodique universel,  tenue entre le 1 au 12 mai 2017 au Palais de l’Organisation des Nations Unies à Genève. L’examen concernant le Maroc a eu lieu le 2 mai 2017. Afin de faciliter l’examen du Maroc, le Conseil des droits de l’homme a constitué le groupe de rapporteurs (troïka) composé des pays suivants: Les Emirats arabes, le Panama et le Congo.

Le Royaume du Maroc a indiqué dans le rapport présenté par Mr Mostapha Ramid, Ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, qu'il a été élaboré selon une approche participative, à laquelle toutes les parties prenantes ont été associées. Le ministre a exposé les réalisations du Maroc en matière d’harmonisation de la législation avec les conventions internationales en ratifiant le protocole facultatif à la convention contre la torture le 24 novembre 2014 et la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à la protection des libertés publiques. Aussi, le Maroc s’est déclaré de nouveau déterminé à poursuivre sa coopération avec le système des droits de l’homme des Nations Unies et ouvert à un dialogue et à des échanges constructifs avec l’ensemble de ses mécanismes, notamment le Conseil des droits de l’homme, les organes conventionnels et les procédures spéciales.

Il faut signaler que l’article 5 (e) de la résolution 60/251 de l’Assemblée Générale des Nations Unies stipule que : « le Conseil des Droits de l’Homme devra procéder à un examen périodique universel (EPU), sur la foi d’informations objectives et fiables, du respect par chaque Etat de ses obligations et engagements en matière des droits de l’homme, de façon à garantir l’universalité de son action et l’égal traitement de tous les Etats ; se voulant une entreprise de coopération, fondée sur un dialogue auquel le pays concerné et pleinement associé et qui tient compte des besoins de ces derniers en termes de renforcement de ses capacités. Cet examen viendra compléter l’œuvre des organes conventionnels sans faire double emploi ; le Conseil décidera des modalités de l’examen périodique universel et du temps qui sera nécessaire de lui consacrer dans l’année qui suivra la tenue de sa première session.                  

Ceci dit, le Conseil des Droits de l’Homme a félicité le Maroc pour son engagement en matière des droits de l’homme, et a adopté plusieurs recommandations, lors de l’examen périodique universel du Maroc en vue de l’encourager à :

-Mettre en place le mécanisme national relatif à la prévention contre la torture.

-Lever les réserves à la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à  l’égard des femmes.

-Protéger les femmes contre la violence conjugale.

-Interdiction du mariage des filles mineures.

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 00:28

Le Conseil de la Région de Marrakech-Safi  a organisé le 2 mars 2017 à 17h une table ronde au complexe culturel Mohamed VI autour du livre « كان يا ما كان    Il était une fois » de Mbarek Bouderka et Ahmed Chaouki Benyoub. La lecture du livre a été faite par Youssef El Bouhairi et Abderrafie Jaouahiri.

Lors de cette manifestation culturelle, Youssef El Bouhairi a précisé dans son intervention que le processus de la justice transitionnelle nécessite la création d’une «commission de vérité» qui est un organe non judiciaire,  chargé  d’établir les faits, et enquête  sur un ensemble d’atteintes aux droits fondamentaux de la personne humaine.

Le Maroc s’est engagé, avec la création de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), dans un processus de justice transitionnelle inédit dans la région. L’Instance Equité et Réconciliation a été créée  par un décret royal conformément à l’article 19 de la Constitution de 1996, suite aux recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, en tant qu’instance non judiciaire, pour tourner la page des années de plomb qu’a connu le Maroc de 1956 à 1999.

Dans ce contexte, Youssef El Bouhairi pense que le livre de Mbarek Bouderka et Ahmed Chaouk Benyoub constitue une préservation d’une partie de l’histoire du Maroc  qui a  connu, pendant les années de plomb des violations des droits de l’homme. En effet, cette   initiative courageuse, est considérée comme la première dans la région et le monde arabo-musulman.

Cette expérience unique a démontré le courage et la volonté politique de l’Etat marocain de se réconcilier avec l’histoire  des années de plomb qu’a vécu le Maroc, en se basant sur les normes internationales pour atteindre les objectifs suivant :

     I.          Le droit à la vérité :

Chaque peuple a le droit  de connaître la vérité sur les événements des années de plomb, ainsi que sur les circonstances et les raisons qui ont conduit à la violation des droits de l’homme. Dans ce contexte les audiences d’écoute publique organisées par l’Instance Équité et Réconciliation dans plusieurs régions, et dans lesquelles les victimes ont témoigné leurs  expériences  douloureuses  pendant les années de plomb, constituent un exercice  effectif du droit à la vérité et une garantie essentielle de réconciliation avec l’histoire.

    II.         La  préservation de la  mémoire collective :

La connaissance par un peuple de l’histoire de son oppression appartient à son patrimoine et  doit être préservée par des mesures appropriées au nom du devoir incombant à l’État de conserver les archives et les autres éléments de preuve se rapportant aux violations des droits de l’homme  et de contribuer à faire connaître ces violations.

    III.       Le droit des victimes de savoir:

Indépendamment de toute action en justice, les victimes, ainsi que leur famille et leurs proches, ont le droit de savoir sur les circonstances dans lesquelles ont été commises les violations et en cas de décès ou de disparition sur le sort qui a été réservé à la victime.

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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 13:45
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25 décembre 2016 7 25 /12 /décembre /2016 22:39

A l’occasion de la conférence inaugurale de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, animée par le Médiateur du Royaume le bâtonnier Abdelaziz Benzakour le 23 décembre 2016, et dans laquelle, il a précisé que son institution constitutionnelle est chargée de promouvoir l’intermédiation entre les citoyens et les administrations ou tout autre organisme disposant de prérogatives de puissance publique, et de les inciter à observer les règles de la primauté du droit et de l’équité.

 

Le Médiateur du Royaume le bâtonnier Abdelaziz Benzakour a exposé les difficultés et la nature des plaintes et doléances des citoyens qui se considèrent victimes de décisions ou d’activités jugées contraires aux règles de droit et qui seraient imputables aux administrations de l’Etat, aux collectivités locales, aux établissements publics ou à tout organisme disposant des prérogatives de puissance publique.

 

En revanche, le conférencier Abdelaziz Benzakour a expliqué que les attributions du Médiateur du Royaume sont complémentaires à celles exercées par les tribunaux administratifs qui ont compétence, en particulier, en matière de recours pour excès de pouvoir tendant à l’annulation des décisions administratives et des recours en matière de responsabilité tendant à la réparation des dommages causés par les actes ou les agissements administratifs.

De sa part, Youssef El Bouhairi doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, s’est arrêté dans son allocution sur les principes de l’Ombudsman qui exige d’entreprendre des investigations nécessaires afin d’établir, l’étendu des préjudices à l’égard des citoyens, de rechercher les moyens pour réparer les injustices imputables aux situations incompatibles avec les impératifs d’équité et préjudiciables aux usagers des services publics.

Aussi, Youssef El Bouhairi a considéré que les chefs des administrations et autres organismes saisis, doivent conformément au discours royal sur la moralisation de l’administration, prêter leur concours afin de permettre à l’institution constitutionnelle de Médiation une parfaite connaissance du différend et ordonner aux fonctionnaires et agents ainsi qu’aux organes de contrôle placés sous leur autorité, de faciliter les investigations, et notamment communiquer les documents relatifs à la plainte, objet de la requête, à l’exception de ceux couverts par le secret d’Etat.

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 22:45
Youssef El bouhairi expose le nouveau rôle de la société civile dans la régionalisation avancée

A l’occasion de la conférence du président de la région Marrakech-Safi Ahmed Khchichen sur la place de la région dans le nouveau contexte politique et juridique, tenue le 24 juin 2016 à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’université cadi ayyad de Marrakech, le professeur Youssef El Bouhairi a apporté quelques éléments de réponse à la question de savoir : quel est le nouveau rôle de la société civile dans la région et dans quelle mesure la société civile peut contraindre les décideurs publics à orienter les politiques publiques en matière de gouvernance et moralisation de la vie publique.

Youssef El Bouhairi a précisé, que les associations intéressées à la chose publique contribuent, dans le cadre de la démocratie participative, à l’élaboration, la mise en oeuvre et l’évaluation des décisions et des projets des institutions élues et des pouvoirs publics. Ces institutions et pouvoirs doivent organiser cette contribution conformément aux conditions et modalités fixées par la loi. L’art 12 de la constitution s’inscrit dans un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise aux mécanismes internes et externes de responsabilité sociale.

Youssef El bouhairi expose le nouveau rôle de la société civile dans la régionalisation avancée
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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 18:25
Conférence inaugurale de la faculté de droit de Marrakech

La Faculté de Droit de l'Université Cadi Ayyad a organisé la conférence inaugurale le 14 décembre 2015 qui a été présentée par la Ministre Déléguée de l'Enseignement Supérieur, Madame Jamila Moussali, sur la place de l'Université dans la régionalisation avancée.

Lors de cette conférence, Madame la Ministre a soulevé la question de la régionalisation avancée dans la constitution de 2011 et la nécessité de l'implication de l'Université dans le processus de construction du nouveau découpage régional.

De sa part, Youssef El Bouhairi a souhaité la bienvenue à Madame la Ministre et précisé dans son intervention que les structures de recherche peuvent constituer des partenaires des conseils régionaux pour diagnostiquer les besoins et apporter les solutions adéquates pour contribuer au développement de la région.

Aussi, l'Université demeure un acteur en matière d'éducation sur la citoyenneté et la diffusion de la culture des droits humains.

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Diplômes

-Doctorat d'Etat en droit public ( avril 1998 ) , Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Marrakech.
-Doctorat (Régime Français) en droit international (décembre 1990), Faculté de Droit et d'Economie de Montpellier.
-D.E.A en droit international (juin 1986), Faculté de Droit et d'Economie de Montpellier.

Recherche

Expérience professionnelle

Membre du Conseil Consultatif de l'Organisation Internationale de Documentation et d’Information en Droits de l’Homme, Genève, Suisse.
Ex- Professeur à l’Académie d’été, European Inter, University center of Human Rights and Democratisation, Venise, Italie.
Professeur de l’enseignement supérieur à la Faculté de Droit et d'Economie de Marrakech depuis l’année universitaire 1991-92. ( Matières enseignées :  Droit international, public,  Droits de l’homme, libertés publiques, Droit pénal international et Droit humanitaire.

Doyen de la Faculté de Droit et d'Economie depuis février 2014.

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