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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 22:52

Lors du colloque « Indépendance de l’autorité judiciaire » organisé à Marrakech le 20 septembre 2019 par l’amicale hassannienne de la magistrature, Youssef El Bouhairi a examiné la question de l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs.
Le conférencier a précisé que l’indépendance de la justice revêt une importance toute particulière dans la consolidation de l’Etat de droit, puisqu’elle est tributaire du respect des droits judiciaires des citoyens en toute égalité devant la loi.
L’indépendance de la justice est une nécessité inhérente au respect du principe de la légalité de la loi et à la protection des droits de l’homme, ainsi que c’est un moyen qui permet d’assurer non seulement l’impartialité du juge, mais aussi de garantir la perception de la confiance que le public doit avoir du pouvoir judiciaire.

Dans une démocratie, les trois pouvoirs que sont le législatif , l'exécutif et le judiciaire doivent être indépendants. C'est ainsi, par exemple, que le gouvernement ne doit pas pouvoir influencer les juges et que ceux-ci doivent appliquer les lois sans pouvoir intervenir dans leur élaboration, qui relève du Parlement. 

En outre, le principe de l’Etat de droit suppose que l’autorité judiciaire doit être indépendante du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif pour trancher les litiges entre les différentes personnes en appliquant à la fois le principe de légalité de la loi et le principe d’égalité devant la loi.
Le principe de l’indépendance de la justice nécessite impérativement, l’existence d’une séparation des pouvoirs. En effet, le pouvoir judiciaire faisant partie de l’Etat, seule son Indépendance à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son impartialité dans l’application de la loi.

Par ailleurs, l’Etat de droit suppose aussi le contrôle de la constitutionnalité de la loi qui doit être confié à une juridiction unique et spécialisée, ayant la qualité de Cour constitutionnelle.

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 11:06

 Lors du colloque international « Migrations, droit, environnement et sécurité » organisé par le master droits de l’homme et libertés publiques de la Faculté de Droit de Marrakech en partenariat avec la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Limoges en France, le 8 décembre 2018, le Professeur Youssef El Bouhairi a présenté avec Mme la Professeure Awatif Laghrissi une communication portant sur « la politique migratoire du Maroc : à l’épreuve de la pratique ».

Dans de cette communication, les deux auteurs ont précisé que  pays d’émigration et de transit, le Maroc s’est transformé au cours des quinze dernières années en un pays d’immigration pour un nombre croissant de migrants subsahariens et de réfugiés de toutes origines. En effet, la politique migratoire marocaine a été conçue justement pour venir en aide à ces migrants et réfugiés, cette politique s’est ainsi traduites par deux campagnes de régularisation de la situation administrative des étrangers en situation irrégulière, une initiative sans précédent dans la région. Aussi,  le gouvernement marocain a aussi entamé en parallèle un processus de régularisation des réfugiés placés sous le mandat du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR).

Le Maroc est riche d’une longue tradition d’immigration et d’accueil due notamment à ses relations séculaires avec l’Afrique subsaharienne, régie en particulier par la Constitution de 2011 qui garantit le principe de non-discrimination, le droit d’asile et l’égalité de droits entre nationaux et étrangers.

Vue l’ampleur de ce fléau, le Roi Mohammed VI avait réitéré sa conviction que la problématique migratoire devrait être approchée de manière globale et humanitaire,  notant que lors d'une séance de travail consacrée à l'examen des divers volets de la problématique migratoire, le Souverain avait souligné que le Maroc est devenu une terre d’accueil pour les migrants.  Et de poursuivre que dans cette optique, la décision a été prise pour procéder à la régularisation de la situation des immigrés en matière de résidence et d’activités qu’ils exercent, dont notamment les immigrés subsahariens.

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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري
17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 16:46

 

 

 

Le Professeur Youssef El Bouhairi a publié deux articles dans la Revue Marocaine d'Economie et de Droit Comparé:

 

- Les juridictions pénales internationales: à l'épreuve de la pratique, RMEDC, n°57, 2018, pp.163-216.

- La protection des victimes de guerre au regard du droit international humanitaire, RMEDC, n° 56, 2017, pp. 121-156.

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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 17:48

- Fondement de la responsabilité pénale individuelle dans la jurisprudence internationale, in Mélanges Mohamed Chafi : Le droit marocain à l'aube du XXIème siècle, Publication FSJES de Marrakech, n° 54, 2017.

- La sanction en droit international humanitaire, Revue Marocaine d'Economie et de Droit Comparé, n° 54, 2016.

- Réflexions sur l'expérience de la justice transitionnelle au Maroc,  Revue Marocaine d'Economie et de Droit Comparé, n° 53, 2015.

- Etat de droit et mécanismes de responsabilité sociale, in Mélanges Mohamed el Cohen : Economie, Société et Globalisation, Publication FSJES de Marrakech, 2014.

2017الاليات الرقابية لحماية حقوق الانسان مجلة كلية القانون الكويتية العالمية ,   ماي -

2016,   55  تاملات في فلسفة العقوبة المتعلقة بالقانون الدولي الجنائي المجلة المغربية للاقتصاد والقانون, العدد -

 2016 المعايير والاليات الدولية للشفافية والنزاهة في ضوء اتفاقية الامم المتحدة لمكافحة الفساد , ماي -

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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري
11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 01:01
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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 19:05
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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري
15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 11:05
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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 20:33

A l’occasion de la table ronde sur « la sécurité et les droits de l’homme » organisée pendant les portes ouvertes de la sûreté nationale qui ont eu lieu au sein de la ville ocre Marrakech tout au long de la dernière semaine du septembre 2018, le doyen Youssef El Bouhairi, professeur de droit international à la faculté de droit de Marrakech, qui a présidé cette rencontre, a précisé que la gouvernance sécuritaire est fondamentale pour consolider l’Etat de Droit. Dans cette perspective, les normes internationales de la bonne gouvernance ont recommandé aux Etats le respect de trois obligations fondamentales :

1- La mise en application d’un code de conduite des forces de sécurité ;

2- Le contrôle parlementaire des opérations de maintien de l’ordre public ;

3- La publication de la législation et des textes concernant les attributions, les procédures de prise de décision, les modalités opérationnelles et les mécanismes de supervision des autorités administratives en charge  de l’ordre public.

De son côté, l’intervenant Ahmed Bendahmane, Représentant  de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, a mis l’accent sur les mesures prises par ladite Direction en matière de la l’application de la loi par les fonctionnaires de la police lors des opérations du maintien de l’ordre. Dans l’accomplissement de leur devoir, les fonctionnaires chargés de l’instauration de l'ordre public se conforment aux lois relatives au respect de la loi,  protection de la dignité humaine et défense  des droits de l’homme en toutes circonstances.

Pour sa part, Ahmed Chaouki Benyoub, expert et ancien membre de l’Instance Equité et Réconciliation a constaté que la gouvernance sécuritaire est relative aux  réformes constitutionnelles et institutionnelles de  la transition démocratique, et à partir de son analyse du bilan et perspectives de la gouvernance sécuritaire, l'intervenant  pense qu’il est  nécessaire d’adopter un code de conduite pour réglementer l’action  des forces de l’ordre.

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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري
26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 12:43

Lors du colloque « la démocratie en Afrique » organisé par la Faculté des Etudes Européennes le 17 mai à Cluj, le Professeur Youssef El Bouhairi a présenté une communication sur « l'expérience de la justice transitionnelle au Maroc».

Dans son intervention, Youssef  El Bouhairi a précisé que le Maroc constitue un modèle en matière de respect des principes de droit international, il a également indiqué que les Etats les plus puissants de ce monde, à savoir les Etats membres du Conseil de sécurité, ont reconnu que le plan marocain d’autonomie du Sahara s’inscrit en harmonie avec les objectifs des Nations Unies dans l’instauration de la paix et de la sécurité internationales.

Le conférencier a de même précisé que cette solution garantit la stabilité de la région de l’Afrique du nord et s’inscrit dans la lutte contre le terrorisme et le détournement des aides humanitaires commis par le polisario au détriment de la population civile des camps de tindouf.

Ceci dit, Youssef El Bouhairi a souligné que le Maroc a pris, depuis les années quatre-vingt-dix, une série de mesures tendant à améliorer et à accroître le respect des droits de l’homme. Dans le cadre du processus de réformes constitutionnelles et institutionnelles de la consolidation de l’Etat de droit, le Maroc, a mis en place deux nouvelles institutions nationales de défense des droits de l’homme et de médiation, à savoir le Conseil National des Droits de l’Homme, en conformité aux principes de Paris de 1991 et l’institution de médiation, en conformité avec les normes internationales de l’ombudsman, et qui sont chargées de veiller au respect des lois et règlements et à la protection des droits des citoyens, contre les atteintes aux libertés publiques et les atteintes commises par l’administration.

Ces réformes se sont traduites par la création d’une commission de vérité  appelée l’Instance Equité et Réconciliation dans le cadre de la justice transitionnelle.

Le mandat de cette  «commission de vérité»  était temporaire, puisqu’ elle enquêtait sur les violations des droits de l’homme commises pendant les années de plomb qu’a connu le Maroc de 1956 à 1999, afin d’assurer aux victimes la réparation du préjudice subi et de garantir le droit de connaître la vérité sur les violations et de prendre toutes les mesures destinées à éviter le renouvellement de telles violations.

 L’Instance Equité et Réconciliation a été créée  par un décret royal conformément à l’article 19 de la Constitution de 1996, suite aux recommandations du Conseil des Droits de l’Homme.

Et pour  conclure, Youssef El Bouhairi a constaté que  dans ses recommandations, l’Instance Equité et Réconciliation  a  estimé que la consolidation de l’Etat de Droit exige des réformes constitutionnelles, sécuritaires et judiciaires, notamment par l’inscription du principe de primauté du droit international des droits de l’homme, la gouvernance sécuritaire et  l’indépendance de la justice. L’Etat marocain s’est basé sur les recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation  pour l’adoption de  la nouvelle  constitution  de 2011 pour garantir la protection  des droits de l’homme impératives tels que  le  droit à la vie, l’interdiction de la torture et la détention arbitraire. La constitution de 2011 a reconnu  pour la première fois la justice en tant que pouvoir. En effet,  seule l’indépendance du pouvoir judiciaire à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son impartialité dans l’application de la loi.

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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري
25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 18:30

 

 

Youssef El Bouhairi a présidé deux jurys de soutenance de thèses de doctorat en droit international les 20 et 21 avril 2018. 

 

 

 

 

 

 

L'étudiant Ahmed El Att a soutenu  le 20 avril  2018 une thèse intitulée «  les normes internationales de l’indépendance de la justice », devant un jury de soutenance présidé par le Professeur Youssef El Bouhairi et composé par les Professeurs Jamal Naimi, Abdelmounaim Gueddari et Jilali Chabih.

 

Aussi, la seconde thèse qui a porté sur «  le devoir de protection de la population civile en droit humanitaire », a été soutenue le 21 avril 2018 par Mr Ali Bazaid devant un jury composé par les professeurs Youssef El Bouhairi, Saad Regragui, Mohamed Bentalha et Mohamed Oudebji.

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Published by Youssef El Bouhairi يوسف البحيري

Diplômes

-Doctorat d'Etat en droit public ( avril 1998 ) , Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Marrakech.
-Doctorat (Régime Français) en droit international (décembre 1990), Faculté de Droit et d'Economie de Montpellier.
-D.E.A en droit international (juin 1986), Faculté de Droit et d'Economie de Montpellier.

Recherche

Expérience professionnelle

Membre du Conseil Consultatif de l'Organisation Internationale de Documentation et d’Information en Droits de l’Homme, Genève, Suisse.
Ex- Professeur à l’Académie d’été, European Inter, University center of Human Rights and Democratisation, Venise, Italie.
Professeur de l’enseignement supérieur à la Faculté de Droit et d'Economie de Marrakech depuis l’année universitaire 1991-92. ( Matières enseignées :  Droit international, public,  Droits de l’homme, libertés publiques, Droit pénal international et Droit humanitaire.

Doyen de la Faculté de Droit et d'Economie depuis février 2014.

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